La délégation européenne reçue par le président de la République
1 October 2022La corruption au sein du Ministère des Déplacés de la guerre
15 October 2022L'Observatoire Européen pour l’Intégrité du Liban a tenu un colloque à Beyrouth intitulé « Mission pour le Liban » ayant pour double thématique l’indépendance de la justice et le recouvrement des avoirs détournés.
Nous ont notamment honoré par leur présence l’eurodéputée et Présidente de la sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen Marie Arena, le député fédéral à la Chambre des représentants belge Malik Ben Achour, le sénateur Joël Guerriau Vice-président de la Commission des Affaires étrangères et de la défense des forces armées au Sénat français, Ludovic Haye sénateur français du Haut-Rhin, le député Suisse Fabian Molina, l’avocat à l’origine de la fondation Sherpa William Bourdon, organisation non gouvernementale qui lutte contre la grande délinquance financière ainsi que Stéphane Bonifassi avocat spécialisé dans le contentieux international complexe lié à la criminalité économique et financière dans le recouvrement d’actifs détournés.
Durant ce colloque, il a été observé que l'économie libanaise se trouve dans un état d'effondrement total, la situation socio-économique étant la plus complexe depuis la naissance du Liban. Cette situation résulte d'une mauvaise gouvernance et d'une corruption dopée par le népotisme. Les dirigeants politiques et financiers sont à l’origine de détournements de fonds d’un montant considérable vers l'étranger. Certains de ces transferts ont pu être tracés par des avocats ou militants européens et libanais.
De nombreuses plaintes et d’importantes mobilisations ont eu lieu dans différents pays européens. Ces derniers ont mené des enquêtes afin de répertorier les transferts de fonds illicites à destination de banques situées sur le territoire européen. Des saisies ont pu avoir lieu dans le cadre de procédures pénales.
Ces pratiques privent le peuple libanais de ses droits et constituent un précédent qui permettra d’inscrire dans le mécanisme de sanctions prévu par le Parlement européen le crime de corruption.
L'assemblée constate également l'enlisement de la justice libanaise face à ces différents scandales ainsi que l’incapacité des juges à assumer l’exercice de leurs fonctions. Ce, en dépit des diverses tentatives, mesures et efforts déployés par des officiels et acteurs libanais pour améliorer la situation.
Il est désormais clair que la justice libanaise est devenue l'otage d'une classe politico-financière alimentant la bancocratie. Ce faisant, les parlementaires européens et les spécialistes présents à ce colloque se sont engagés à suivre le dossier libanais avec un intérêt certain. Des propositions de lois visant à renforcer l'indépendance de la justice libanaise seront à cet effet présentées devant différents parlements européens.
L'assemblée insiste sur la gravité des crimes de détournement commis par le gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salamé, aujourd’hui ciblé par l’action des justices européennes.
L'assemblée demande à la justice libanaise de suivre l'exemple des pays européens et de se délester des poids qui pèsent sur son fonctionnement afin de donner suite aux dossiers qui lui sont déferrés. C’est uniquement en exigeant des comptes aux auteurs de ces crimes que le Liban pourra se relever de la crise actuelle.
L'assemblée affirme que cette initiative n’est que le début d’une longue série d’actions visant à lutter contre la corruption au Liban. La mise en place d'une cellule de collaboration libano-européenne est prévue à cet effet.
Néanmoins, nos efforts ne pourront donner leurs fruits sans un écho concret au Liban. Nous demandons pour cela le soutien du peuple libanais, dont l’engagement et l’initiative est indispensable pour la réalisation de nos travaux.
Nous ont notamment honoré par leur présence l’eurodéputée et Présidente de la sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen Marie Arena, le député fédéral à la Chambre des représentants belge Malik Ben Achour, le sénateur Joël Guerriau Vice-président de la Commission des Affaires étrangères et de la défense des forces armées au Sénat français, Ludovic Haye sénateur français du Haut-Rhin, le député Suisse Fabian Molina, l’avocat à l’origine de la fondation Sherpa William Bourdon, organisation non gouvernementale qui lutte contre la grande délinquance financière ainsi que Stéphane Bonifassi avocat spécialisé dans le contentieux international complexe lié à la criminalité économique et financière dans le recouvrement d’actifs détournés.
Durant ce colloque, il a été observé que l'économie libanaise se trouve dans un état d'effondrement total, la situation socio-économique étant la plus complexe depuis la naissance du Liban. Cette situation résulte d'une mauvaise gouvernance et d'une corruption dopée par le népotisme. Les dirigeants politiques et financiers sont à l’origine de détournements de fonds d’un montant considérable vers l'étranger. Certains de ces transferts ont pu être tracés par des avocats ou militants européens et libanais.
De nombreuses plaintes et d’importantes mobilisations ont eu lieu dans différents pays européens. Ces derniers ont mené des enquêtes afin de répertorier les transferts de fonds illicites à destination de banques situées sur le territoire européen. Des saisies ont pu avoir lieu dans le cadre de procédures pénales.
Ces pratiques privent le peuple libanais de ses droits et constituent un précédent qui permettra d’inscrire dans le mécanisme de sanctions prévu par le Parlement européen le crime de corruption.
L'assemblée constate également l'enlisement de la justice libanaise face à ces différents scandales ainsi que l’incapacité des juges à assumer l’exercice de leurs fonctions. Ce, en dépit des diverses tentatives, mesures et efforts déployés par des officiels et acteurs libanais pour améliorer la situation.
Il est désormais clair que la justice libanaise est devenue l'otage d'une classe politico-financière alimentant la bancocratie. Ce faisant, les parlementaires européens et les spécialistes présents à ce colloque se sont engagés à suivre le dossier libanais avec un intérêt certain. Des propositions de lois visant à renforcer l'indépendance de la justice libanaise seront à cet effet présentées devant différents parlements européens.
L'assemblée insiste sur la gravité des crimes de détournement commis par le gouverneur de la Banque centrale du Liban, Riad Salamé, aujourd’hui ciblé par l’action des justices européennes.
L'assemblée demande à la justice libanaise de suivre l'exemple des pays européens et de se délester des poids qui pèsent sur son fonctionnement afin de donner suite aux dossiers qui lui sont déferrés. C’est uniquement en exigeant des comptes aux auteurs de ces crimes que le Liban pourra se relever de la crise actuelle.
L'assemblée affirme que cette initiative n’est que le début d’une longue série d’actions visant à lutter contre la corruption au Liban. La mise en place d'une cellule de collaboration libano-européenne est prévue à cet effet.
Néanmoins, nos efforts ne pourront donner leurs fruits sans un écho concret au Liban. Nous demandons pour cela le soutien du peuple libanais, dont l’engagement et l’initiative est indispensable pour la réalisation de nos travaux.